Potin du jour ... bonjour | Noam & Jade

POTIN DU JOUR BONJOUR.
NOAM ROBINSON & JADE WELLS
C'était un jour comme un autre à ceci prêt qu'elle avait demandé son après-midi. Les comptes étaient tous à jours ils allaient pouvoir se passer de Jade une demie journée. Elle n'était pas si indispensable que cela car elle arrivait à le ressentir. Certes elle voulait tout reprendre de zéro, mais elle avouait volontiers que ce qu'elle faisait ce n'était pas le meilleur métier du monde. Et même parfois on la prenait plus pour une secrétaire qu'autre chose. Elle n'étais pas du genre à monter au créneau mais parfois dans sa petite tête ça bouillonnait sévère. Pour éviter le burn out en à peine un mois de contrat elle s'était dit qu'il était peut-être temps de prendre l'air et de penser à elle. Elle ne l'avait pas fait depuis bien trop longtemps. Elle avait bien évidement l'habitude qu'on la chouchoute lors des défiler mais depuis le temps qu'elle n'en avait pas fait, prendre soin d'elle était passé en dernière position sur sa liste de chose à faire.
Maintenant qu'elle avait un logement plutôt correctement, fallait se l'avouer une aussi belle maison, une aussi grande chambre comparer à la vieille chambre de bonne qu'ils avaient réussi à lui louer à l'université elle était plutôt bien logée. Elle remerciera jamais assez cette infirmière, Juliet, qui l'a aiguillé vers cette colocation. Maintenant que tout cela était réglé, elle pouvait enfin commencer à revivre un peu.
Pour cette après-midi de libre elle avait décidé d'aller faire quelques achats au centre commercial, son salaire était tombé c'était l'occasion de se lâcher un peu. Elle avait plutôt bien entamer son après-midi lorsqu'elle passa devant un kiosque avec en devanture les gros titres. Un gros titre la marqua particulièrement ... "JADE WELLS RECLUSE DANS UNE PETITE VILLE DU VERMONT" avec en prime une photo d'elle, qu'on reconnaissait plutôt bien dans les rues d'Haven Hills. Elle s'arrêta net en bousculant au passage une personne sortant du kiosque à journaux. "Excusez-moi" Dit-elle sans vraiment se préoccuper de la personne, mais plutôt absorbée par le gros titre et la photo. Si elle voulait recommencer à zéro incognito ça partait plutôt mal. Combien de personne allait voir ce gros titre ?

Dès que tu le peux, tu t'échappes de la colocation où tu t'es installé il y a quelques mois, échappant également et surtout à la jeune et belle Faustine qui vit à tes côtés mais te rappelle bien trop ta colère et ces mauvais souvenirs que tu gardes parfois même la nuit. Tu prends du plaisir à te balader dans les rues simplement pour profiter de l'air que la vie te propose, cet air si différent de celui que tu as pu connaître dans ces pays en guerre. Alors tu profites de ces doux instants de liberté et te dirige doucement vers un kiosque pour regarder les nouvelles du jour quand sans que tu ne t'y attendes, on en vienne à te foncer dessus. T'es pas mauvais bougre au fond, t'as juste été perturbé par certaines choses dans ta vie mais t'es pas méchant dans le fond, alors forcément tu ne dis rien, te contentant de sourire et de zieuter le magasine que la jeune femme tient dans ses mains, tu fais bien vite le rapprochement et ce visage de toute façon, te dit fortement quelque chose. Tout va bien ? tu demandes alors en terminant de lire la couverture. oh. C'est pas grave vous savez, il pleut la semaine prochaine, vous vous cacherez sous une capuche jusqu'à ce qu'ils vous oublient ? tu proposes alors, t'aimes pas quand les gens sont tristes et tu sens que cette jeune femme est toute bouleversée ou perturbée par ce magasine et sa photo en couverture.

Potin du jour… bonjour !

Elle avait le magazine dans les mains, presque elle en tremblait. Elle n’avait absolument pas fait attention à la personne qu’elle avait bousculée. Elle n’osa même pas ouvrir pour savoir ce qu’ils avaient bien pu écrire sur elle. Elle se demanda surtout comment c’était possible qu’ils la retrouvent ici. Et si ça se trouve ils n’ont même pas eu besoin de se déplacer c’est quelqu'un qui la reconnue et qui a vendu les photos. Jade avait ce grand pouvoir de tout monter en épingle. Faut dire qu’elle avait vu tellement de choses horribles écrites dans ce genre de magazines qu’elle n’était pas tout à fait dupe sur la vénalité des gens et de l’être humain en règle général. Sa mère est un très bon exemple d’ailleurs. Elle n’entendit même pas lorsque la personne qu’elle avait bousculée s’inquiéta de son état. Elle entendit simplement la fin de sa dernière phrase et elle n’était pas sûre d’avoir tout compris « Quoi ?… Comment ?… De la pluie ?… Je sais pas Monsieur ! » Oui elle était vraiment à l’ouest la petite Jade. Elle reposa le magazine, fallait qu’elle passe outre ce genre d’information si elle espérait avec la vie de Mr et Mrs lambda… Et vu sa réaction du jour ce n’était vraiment pas gagné. La personne était toujours là visiblement l’air inquiet. « Je… euh… Je peux faire quelque chose pour vous ? » Pire qu’être à côté de la plaque elle ne pouvait pas faire mieux ! Elle regarda une nouvelle fois la couverture, le travail sur soi allait être long elle le savait ! Mais pas à ce point !

AVENGEDINCHAINS

La jeune femme a l'air complètement perdue, tu ne peux que la comprendre, ça ne te plairait pas d'avoir ta photo imprimée sur des magasines en tous genres mais tout autant que tu ne la connais pas, tu ne peux pas savoir si cela est normal ou non, tu te contentes simplement d'observer que ça la met sacrément mal à l'aise, que ce n'est pas vraiment une chose qu'elle souhaite.

Tu ris en la voyant si à côté de la plaque, c'est touchant en un sens mais tu vois bien son regard insistant sur le magasine alors tu te permets de lui prendre des mains pour qu'elle arrête de se torturer l'esprit. Vous non mais moi je peux peut-être faire quelque chose. Je vous invite à boire un café pour oublier cette histoire de magasine ? Et si vous voulez, je vérifie même ce qu'ils disent pour vous éviter d'avoir à le faire. Tu souris un peu, montrant le magasine que tu tiens dans la main, attendant de savoir si tu vas te faire grandement rembarré ou tout le contraire.

Potin du jour… bonjour !

Elle venait de reprendre conscience. Elle venait de comprendre ce qu’il venait de se passer, le magazine, la personne qu’elle avait bousculé dans sa perte de tous ses moyens, le bafouillage totale et l’incompréhension. Elle devient vite rouge écarlate. Oh je suis vraiment désolée. Non… Non, non c’est plutôt à moi de vous payer un café je vous ai bousculer et en plus de ça j’ai perdu totalement pieds. Je suis vraiment désolée. Elle se confondait en excuses, elle ne savait plus où se mettre. Il avait l’air gentil c’est vrai mais elle ne savait plus trop ce qu’elle devait faire. Elle avait relâché ce magazine. Finalement elle ne voulait pas savoir ce qu’il y avait dedans. Non ! … Merci, je préfère ne pas savoir. Je sais déjà qu’ils sont à mes trousses, si en plus je me mets à lire ce qu’ils écrivent s’en est fini de moi. Faut que j’apprenne à faire abstraction. Mais je crois que ça va être difficile. Mais c’est gentil ! En tous les cas c’était une façon comme une autre de faire connaissance. Elle aurait aimé dans d’autres circonstances mais malheureusement, les plus cocasses sont les plus mémorables. Je me présente quand même… Bah oui il avait dû le lire sur le magazine. Jade Wells ! Et non je ne suis pas recluse, je cherche juste à fuir ce genre d’énergumènes. Les paparazzis !

AVENGEDINCHAINS

C'est une drôle de rencontre mais elle te fait plutôt rire à tout de suite se confondre en excuses alors que tu ne lui en veux de rien. Tu peux même comprendre qu'elle soit toute abasourdie en se voyant sur un magasine, même si tu étais célèbre, tu n'aimerais pas voir ton visage partout, perdre cet anonymat que tu trouves si important. Tu ne peux que la soutenir dans sa quête de tranquillité. Ne vous excusez pas avec des mots, j'accepte pour le café ! Après tout, pourquoi pas, ça t'évite ainsi de rentrer chez toi et de supporter l'omniprésence de Faustine dans l'appartement, tu as de plus en plus de mal à supporter ça d'ailleurs alors autant rester le plus longtemps possible à l'extérieur, en compagnie d'une personne plus agréable. Très bien dans ce cas, on arrête de penser à ça. le magasine dans les mains, tu jettes un regard au vendeur pour vérifier qu'il est occupé avant de planquer le magasine derrière une pile de magasine consacré au mariage. Et peu à peu, tu fais avec tous ceux dont la couverture n'est autre que la jeune femme que tu as devant toi. Moi je vois pas de magasine. tu hausses les épaules un petit sourire aux lèvres avant de tendre une main amicale vers la jeune femme afin de te présenter à ton tour. Noam. Robinson. Et je n'échappe à aucun journaliste, pour le moment ! et tant mieux parce que c'est le genre de choses qui te ferait perdre ton calme très rapidement.

Potin du jour… bonjour !

Elle venait réellement d’inviter quelqu’un à boire un café, certes, mais ça ne lui était pas arrivée depuis un bon moment à force de se cacher de tout. Très bien… Mais quand même… Je suis vraiment désolée… Fallait vraiment qu’elle apprenne à surmonter cette phobie, car oui maintenant c’était devenue une phobie, de se voir dans les magazines. Pourtant à une époque c’était lorsqu’elle n’était pas dessus que c’était maladif, enfin pour sa mère plus que pour elle-même. Jade souriait, en plus il avait de l’humour ! Elle était plutôt bien tombé, elle aurait pu avoir un vieux ronchon, qui s’en foutait de savoir pourquoi elle l’avait bousculé, et pourquoi elle était autant à côté de la plaque. Elle lui serra la main, ravie de faire une nouvelle connaissance. Profitez-en ! Une fois qu’ils vous tiennent ils ne vous lâchent plus. Et ce n’est vraiment pas des enfants de coeur. On a beau dire que c’est une habitude, mais une habitude bien trop coriace à mon goût ! Plaisanter, il fallait qu’elle en plaisante c’était bien plus facile à supporter. Ils avancèrent tous les deux vers le café le plus proche. Elle ne connaissait pas bien donc elle espérait que ce café était plutôt correct. Ici ça vous va ? Demanda t-elle prudemment.

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