I'm fine, thanks | Adam & Mia

Cela faisait déjà quelques jours qu’elle était sortie de l’hôpital. Forcément, sa meilleure amie étant sa meilleure amie, elle ne l’avait pas laissé seule une minute. Pourtant elle ne portait qu’une attelle, elle était donc bien plus autonome que ce que cela laissait présager. Elle adorait sa meilleure amie, mais elle devait bien avouer que cette semaine écoulée commençait à lui peser. Elle espérait qu’une chose s’était de reprendre le travail. Mais elle savait que ce n’était pas pour tout de suite, le médecin avait été catégorique la dessus. Même avec les trois semaines d’immobilisation elle ne pourrait refrapper dans un sac pas avant un mois ou deux. Mais là, elle avait surtout besoin de s’éloigner de la maison, elle fut soulagée que la salle de sport l’appelle et qu’elle était obligée de se déplacer pour que la police puisse faire son travail. Oui car après toute cette histoire son patron avait réussi à prendre la fuite ce qui avait retardé l’enquête la victime était revenue plusieurs fois sur sa déposition ce qui n’aidait en rien les enquêteurs. Ils repartaient donc de zéro et ils avaient encore besoin de la déposition de Mia. Elle n’avait pas mis longtemps à leur répondre c’était une bonne excuse pour sortir de la maison. Tellement l’habitude d’enfiler quelque chose de confortable depuis qu’elle était à la maison, devoir s’habiller correctement était bien plus difficile, son poignet la faisait encore souffrir par moment. Elle réussit cependant à enfiler un jean et un t-shirt, sa veste en cuir et des bottines noires, elle n’avait jamais été aussi bien habillée pour aller à son travail, d’habitude c’était legging de sport, t-shirt et baskets. Elle laissa un mot à sa meilleure amie sortie faire quelques courses. Elle prit son sac et se dirigea vers la salle de sport. Elle ouvrit la porte et constat qu’elle était désertique, elle avait bien vu les articles de journaux mais elle ne pensait pas que ça influencerait les gens de la sorte. En même temps une agression pareil plaisait guère aux femmes. Elle se rendit à l’accueil saluer sa collègue. C’est bien vide ! Tout va bien ? Elle lui avoua que depuis toute cette histoire peu de monde venait à la salle et qu’elle voyait passer que des mecs ce qui n’était pas pour la déplaire. Elle la reconnaissait bien là. Elle lui demanda comment allait son poignet. Elle lui montra l’attelle, Je vais en avoir encore pour quelques semaines ! Qui me remplace ? Elle lui avoua que les cours avaient été suspendu, car pas de remplaçant. Mais que beaucoup de femmes s’étaient renseignées et qu’elles attendaient qu’elle revienne pour commencer les cours. Ce qui ravie Mia, car elle avait encore du boulot. Entre temps deux policiers lui demandèrent s'ils pouvaient reprendre sa déposition afin de repartir sur de bonnes bases et ainsi pouvoir clôturer l’enquête au plus vite. Elle les accompagna sur les lieux de l’agression leur expliquant tout. Elle les avait laissés dans le couloir et se dirigea vers la salle de boxe plutôt vide car les cours n’étaient pas assurés. Elle aurait eu besoin de se vider la tête en frappant mais elle ne pouvait pas alors elle se contenta de s’assoire au milieu de la pièce. C’était toujours mieux que d’être à la maison.

AVENGEDINCHAINS

“perfect love is the most beautiful of all frustrations because it is more than one can express.”

Where does it hurt?

Mia ░Adam

∞La journée avait été riche en émotions. Et pas que positives, bien malheureusement. Il avait eu deux gros cas aux urgences aujourd'hui. Dont un qu'il avait trouvé difficile à gérer émotionnellement. Deux enfants avaient été percuté par un bus, l'un allait plutôt bien, vu la situation, il n'avait qu'une semaine à rester à l'hôpital en observation. L'autre avait plusieurs côtes fracturées, et le personnel hospitalier craignait qu'il ne puisse jamais remarcher, et encore, à condition qu'il s'en sorte. Les parents avaient brisé le coeur à Adam. Lui qui se prévalait d'être un solide, et que rien ne pouvait vraiment l'atteindre, puisque ce n'était que du boulot, ça avait été plutôt l'inverse de ce dont on avait l'habitude. Il aurait aimé pouvoir leur dire que les chirurgiens arriveraient à l'aider, qu'il s'en sortirait. Mais il savait qu'il ne pouvait pas se prononcer. Que les chirurgiens non plus. Il comprenait les parents. Etre dans cette situation à l'aube de ses dix ans, c'était toujours difficile. Adam avait quitté les lieux quand un collègue avait pris le relai, après deux heures à courir dans tous les sens pour essayer d'aider. Il avait senti qu'il avait besoin de fumer une cigarette. Lui qui avait arrêté. Pas de quoi se réjouir.
Puis une heure après une femme était venue aux urgences, il l'avait prise en consultation. Elle avait fait un malaise, mais aussi perdu beaucoup de sang, sans raison apparente.. Il avait fallu stopper l’hémorragie, et la mettre dans un coma artificiel jusqu'à ce que son opération soit fixée. Il faudrait donc attendre une bonne journée.. Et la journée d'Adam semblait s'alourdir sur son moral. Il avait besoin de se changer les idées.Même si, une fois que sa garde s'était terminée, il avait hésité à partir, peut-être par conscience professionnelle ? C'était la chef qui était passée le voir, pour lui dire de partir. Alors, il s'en était allé et était passé chez lui, et avait pris ses affaires de sports, pour se rendre à la salle. Taper sur un punchin'ball pour se calmer les idées, c'était encore ce qu'il avait de mieux à faire.

Lorsqu'il arriva, il salua poliment la femme à l'accueil, et alla directement aux vestiaires pour se changer. Une fois en tenue de sport, il s'assit sur un banc cinq minutes, pour essayer de faire retomber la contrariété et la pression, mais ce n'était pas encore ça. Il finit par se prendre par la main, et aller dans la salle pour frapper. Mais il n'était pas tout seul. Il y avait quelqu'un assis, au beau milieu de la salle. Il plissa les yeux. Pourquoi cette femme était assise au sol, comme ça ?« Euh... bonjour ?» dit-il, en s'avançant pour prendre des gants de boxe, ce qu'en soit, il trouvait crade, il était temps qu'il s'en achète des à lui pour ne pas partager sa transpiration avec tous les autres flemmards qui n'avaient pas acheté leurs propres gants. ∞

Depuis les derniers événements de ces dernières semaines, Mia avait eu que très peu de temps pour se poser réellement. Et ce n’était surtout pas à la maison qu’elle aurait pu le faire. Depuis qu’elle était en colocation, elle n’avait jamais vraiment eu du temps à elle. Il y avait toujours quelqu’un à la maison, soit pour elle, soit pour sa meilleure amie. Sans vraiment s’en rendre compte, les derniers jours avaient été difficiles. Non seulement elle était enfermée à la maison mais en plus elle ne pouvait pas se défouler car son poignet n’était pas encore guérit. Or la boxe depuis qu’elle était partie de chez ses parents s’était son échappatoire. Alors se retrouver là dans cette salle sans pouvoir faire quoi que ce soit c’était assez frustrant. Elle espérait peut-être que d’être ici allait l’apaiser. Mais les miracles elle n’y croyait que très peu voir pas du tout. Elle entendit quelqu’un entrer. Sans se retourner elle indiqua à la personne : Il n’y a pas de cours de boxe aujourd’hui, ni dans les prochaines semaines d’ailleurs … Elle avait fini par se retourner lorsqu’elle entendit parler. Oh ! Bonjour ! Désolée je croyais que c’était quelqu’un pour un cours ! Elle se releva. Et vu que j’écoute très bien, je ne travaille pas Dit-elle en souriant et en montrant son poignet toujours dans l’atèle.

AVENGEDINCHAINS

“perfect love is the most beautiful of all frustrations because it is more than one can express.”

Where does it hurt?

Mia ░Adam

∞Adam se trouvait dans la salle de boxe, et commença à attacher ses gants, quand la personne assise se manifesta par la parole. Il se redressa un court instant, en se demandant s'il devait partir ou pas. Après tout, lui il ne suivait pas de cours. Non, s'il se faisait mal, il préférait que ça vienne de lui. Et puis c'était tout. Mais il ne pu s'empêcher de présenter des excuses.« Oh pardon.. ?» qu'il dit, presque hésitant. En la voyant se retourner, Adam plissa les yeux. Il la connaissait, cette femme. Il l'avait déjà vue, mais incapable de se remettre exactement où ni quand, ni dans quelles circonstances. Ici, peut-être ? Ah non. Elle lui montra son bras, et Adam réalisa qu'elle était passée aux urgences il y avait peu. Il secoua gentiment la tête. « Non non, aucun problème, c'est moi. » qu'il ajouta, avant de se placer devant un sac de frappe, sans pour autant se préparer à donner le moindre coup. Il ne pu s'empêcher d'avoir ce genre de sourire qui faisait accepter la blague ou la vanne dont il était question. « Je vois que vous êtes bonne élève avant d'être prof'. » Dit-il sans aucun faux compliment. Les gens ne savaient pas forcément écouter, c'était quelque chose de plutôt rare chez quiconque. Alors il fallait apprécier la qualité. Bien qu'elle ne vienne d'un patient envers le conseil de son médecin. C'était plutôt rare de voir des gens écouter ses conseils, même s'ils venaient d'un spécialiste, ce qu'il était, en somme. « Comment va votre bras ?» lui demanda-t-il, bien que ce soit hors du cadre professionnel. Après tout, il ne l'avait pas revue, depuis. D'ailleurs, ça lui faisait penser qu'il falalit prendre rendez-vous. Peut-être que le secrétariat l'avait déjà fait. Bon sang, c'était à croire que le travail ne quittait jamais son esprit !∞

Non elle ne travaillait pas mais ce n’était vraiment pas l’envie qui lui manquait. Elle souriait lorsqu’il lui fit la remarque qu’avant d’être prof elle était bonne élève. Pas toujours, mais ça elle ne lui dira pas. Il lui demanda également comment allait son bras Pour être franche, très douloureux. Mais avec les anti-inflammatoire ça se calme un peu. C’est d’ailleurs grâce à cela que je n’ai pas repris le boulot plus tôt, grâce ou à cause, tout dépend le point de vue évidemment. Je suis pas toujours très bonne élève. Dit-elle en grimaçant. Lorsque votre métier c’est aussi votre passion c’est assez difficile de séparer les deux. Et en plus de cela pour Mia son métier c’était aussi son moyen de décompresser. Et ces derniers temps elle en avait gros sur la patate, alors ne pas pouvoir se défouler c’était assez dur pour elle. Elle voyait bien les autres faire, elle les aidait même parfois en leur indiquant comment ne pas se faire mal. C’était assez dur pour elle ne regarder cela d’un œil extérieur. Elle observa autour d’elle et se rendit compte qu’il était là pour s’entraîner. Désolée, je vais vous laisser vous entraîner. Elle s’avança vers la sortie.

AVENGEDINCHAINS